Accueil du site > Accueil > 100.5 Qui sommes-nous

100.5 Qui sommes-nous

lundi 29 décembre 2008, par Belembete

Garder le contact. Pourquoi ?

Chers Amis, Chers Anciennes et Anciens,

Nous avons osé la rencontre. Ce 14 juillet, nous avons débarqué en Normandie et nous voici rassemblés.

Qui sommes-nous ?

A nous voir, nous sommes différents. C’est vrai. Hommes et femmes de trois générations ; Africains, Camerounais en majorité, et Français, des professeurs et des élèves ou plutôt d’Anciens professeurs et d’Anciens élèves.

Mais nous avons tous quelque chose en commun : nous sommes passés par Jeanne d’Arc. De ce fait, il y a de cela une ou plusieurs décennies, nous avons tissés des liens et par cette rencontre, nous espérons les resserrer.

Avec qui ? quand ? comment ces liens ont-ils été créés ? Chacun a sa part de réponse. Cependant si nous sommes ici, c’est que le Collège nous a marqués. Pour reprendre une expression d’Appolinaire, il doit y avoir « un esprit Jeanne d’Arc ». Durant mes nombreuses années au Collège, j’ai toujours été frappée par la fidélité des Anciens. Pas un jour ne se passait sans que j’en reçoive un signe : une visite, une lettre, un coup de téléphone. Les élèves nous quittaient, le contact était maintenu.

Pourquoi garder le contact ?

J’oserais presque dire que nous suivons une tradition. Dès qu’il y a eu des Anciens, ils se sont rencontrés. Je me souviens des moments passés avec les premiers à Yaoundé autour d’un peu de pain et de quelques boîtes de sardines ou de pâté ! Ces étudiants bénissaient le Seigneur parce que leurs professeurs ne les avaient pas seulement aidés à passer des examens mais leur avaient montré comment travailler. Le Père Paris, par exemple, avait appris à lire et à écrire. L’amicale des Anciens a été créée assez vite puis transformée en Association. A leur tour, les coopérants ont souhaité se retrouver. Les journées dans les Vosges, le Jura suisse et à Lille ont laissé d’excellents souvenirs !

Cependant notre rencontre d’aujourd’hui est une grande première car elle réunit les anciens professeurs et les anciens et anciennes élèves.

Qu’attendons-nous de ces retrouvailles ?

D’abord de nous retrouver. Quelle joie de se revoir !Evoquer des souvenirs. Cela vaut la peine !Evaluer le chemin parcouru. C’est intéressant. Voir ensemble comment nous pouvons « grandir pour servir »

Nous informer sur la vie de l’Association et sur la vie du Collège maintenant. N’est-il pas bon que les enseignants et les élèves actuels sachent qu’ils appartiennent à un grand ensemble, je dirai presque une grande famille. La « maison » a besoin de nos lumières, de nos conseils. Notre point de vue sur les problèmes à résoudre est important. A distance, le regard peut être plus objectif. Ne sommes-nous pas un peu la « diaspora » ? Les Haïtiens de l’étranger jouent un grand rôle pour leur pays.

A lire le rapport de la semaine des Anciens, on touche du doigt l’impact des Aînés sur leurs cadets . Quant à l’action des coopérants, elle est plus discrète mais réelle et s’exprime souvent par une relation suivie avec leurs élèves. L’an dernier j’ai pu voir aussi une salle d’informatique bien équipée et j’ai appris que le Collège ferait peau neuve, grâce à eux. Ensemble nous verrons ce qui nous semble plus urgent ou plus intéressant.

A vous, Père Christophe et à toi, Appolinaire, nos chaleureuses félicitations pour avoir préparé ce débarquement. Il fallait y penser ! Il fallait y croire ! J’ai envie de vous le dire en créole « Konpliman ! Chapo ba ! »

Surtout un très grand Merci. Combien d’e-mails et de coup de fil ont été nécessaires pour atteindre ce but ? Nous voici et beaucoup d’autres sont avec nous, même si nous ne les voyons pas. Regardez-nous. Vous nous donnez beaucoup de bonheur. Que votre cœur soit en joie aussi !

Avec beaucoup d’émotion, j’ai appris le choix de Rouen pour nos retrouvailles. Notre patronne Sainte Jeanne d’Arc a offert sa vie ici. Elle comptait sur ses amis du ciel pour avoir la force d’accomplir sa mission. Nous comptons sur elle pour le succès de ce 14 juillet. Place du vieux marché, le 30 mai 1431, les flammes ont brûlé son corps, pas son cœur, paraît-il. Puisse sa prière nous enflammer non pas pour nous détruire mais pour nous remplir d’enthousiasme et nous donner de quitter Rouen, le cœur tout brûlant !

Sœur Jean Joseph DEKOCH

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0